PULSE Erasmus+ Capacity Building

Le projet PULSE, financé par l’union européenne, est un projet Erasmus, Capacity Building construit avec un réseau de 3 pays membres de l’Union européenne et de 2 pays partenaires de la région Afrique Caraïbe Pacifique (ACP). Ainsi, le projet associe 2 pays partenaires d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire et Togo), 3 pays membres de l’Union Européenne (France, Roumanie, Belgique), et des partenaires associés (Université numérique thématique UNISCIEL,  la CIRUISEF à l’initiative du projet, l’AUF, la CDUS, et le  CAMES). Les ministères (MESR du Togo et MESRS de Côte d’Ivoire) ainsi que les associations de femmes scientifiques du Togo et de Côte d’Ivoire qui ont témoigné de leur soutien.

Le projet PULSE intitulé « Professionnalisation et ouverture à l’international de licences scientifiques expérimentales en Afrique de l’Ouest » consiste à renforcer les licences scientifiques expérimentales, de physique, chimie et biologie harmonisées dans le partenariat francophone. Il vise deux objectifs pour les étudiants : (1) favoriser la poursuite d’étude en master à l’international et (2) encourager l’insertion professionnelle au niveau licence.  Ces objectifs passent par un enseignement pratique innovant soutenu par des ressources numériques mutualisées et des liens renforcés avec les entreprises.

L’amélioration des licences scientifiques expérimentales s’appuie sur des pédagogies nouvelles utilisant le numérique, mais aussi le développement de plateformes expérimentales et la création d’unités d’enseignement transverses de préprofessionnalisation.

• Le projet  propose dans une première partie la mise en place de nouvelles expériences pour les travaux pratiques de physique, chimie et biologie adaptés au contexte local. Il s’agira d’acheter et d’installer du matériel robuste, fiable, facile d’entretien avec des consommables et des pièces de rechange disponibles sur place de niveau similaire à celui rencontré dans les universités européennes.
• Une innovation majeure concerne l’utilisation d’outils numériques en soutien des TP en 2^ème et 3^ème années de licence. Ils permettront aux étudiants de préparer leur séance puis de rédiger les comptes rendus sans monopoliser les équipements de travaux pratiques ; ceci permettra une optimisation de l’occupation des salles de travaux pratiques et donc une augmentation des capacités d’accueil. Dans le cas du L1, où il peut être difficile d’envisager l’achat d’équipement suffisant pour tous les étudiants, des travaux pratiques entièrement numériques pourront remplacer les expériences réelles.
• Une autre innovation importante concerne la création d’une plateforme numérique mutualisée, composée de ressources formatées pour les licences, avec des cours, des exercices, des tests de positionnement ou des simulations d’expériences. Des modules transversaux y seront ajoutés, notamment sur l’insertion professionnelle tels que connaissance de l’entreprise, préparation aux entretiens et l’entrepreneuriat, dans le but de rapprocher les étudiants du monde de l’entreprise.
• Enfin, il est important de noter qu’afin d’optimiser l’utilisation de ces ressources numériques, les scénarios d’usage de ces plateformes seront proposés aux partenaires. Ainsi globalement, de nouvelles pédagogies seront mises en place grâce à l’utilisation de ces outils numériques.

À la demande d’universités membres de l’AUF, il sera proposé un élargissement du projet Pulse en termes disciplinaires et géographiques. Afin de déployer ces outils dans les universités francophones qui le désirent, nous proposons, en accord avec UNISCIEL, de mettre à leur disposition l’expertise développée, l’ensemble des contenus et bases de données de la plateforme Faq2sciences^© afin de travailler à une adaptation du dispositif aux contextes académiques locaux ainsi que la base de ressources de PULSE.

Des enseignants (enseignants scientifiques du secondaire comme du supérieur) pourront également être formés à la production de ressources nécessaires aux tests de positionnement et à leurs corrigés après une analyse des curricula locaux pour adapter les contenus.

L’adaptation locale favorisera un recrutement mieux ciblé des étudiants en première année scientifique et une amélioration de la réussite à ce niveau tout en permettant à des universités membres de proposer un dispositif innovant. Autour de ces deux projets un véritable réseau pérenne de formateurs, créateurs de ressources et utilisateurs sera créé.