Le projet Faq2Sciences s’inscrit dans la thématique relative à l’usage du numérique pour améliorer l’attractivité vers les sciences et la réussite dans les études scientifiques dans le supérieur. Elle participe au développement du numérique dans les formations et l’innovation pédagogique dans les apprentissages. L’outil peut être implanté dans les pays francophones (et pas seulement) et peut constituer une importante aide pour les pays confrontés à la massification de l’enseignement supérieur et le manque de moyens.
Faq2Sciences est née de la volonté d’UNISCIEL (Université des sciences en ligne), de la CDUS (Conférence des doyens et directeurs d’UFR scientifiques des universités françaises) et deux associations d’étudiants l’AFNEUS (Association fédérative nationale des étudiants universitaires scientifiques) et la FNEB (Fédération Nationale des Étudiants en sciences exactes naturelles et techniques). Elle s’est fixée comme objectifs de permettre à l’élève de vérifier son niveau en sciences et de conforter le choix d’orientation vers des études en sciences :
Faq2Sciences est une plateforme informatique générique ayant une base de questions sous forme de QCM. Elle est disponible en ligne et réalise des corrections automatiques des tests d’évaluation.
Aussi, elle permet de réaliser l’évaluation à l’entrée dans l’Université ou dans l’enseignement supérieur d’une manière générale, d’évaluer la méthode de travail de l’élève, de lui permettre de se préparer et de se perfectionner pour entamer son cursus universitaire. Elle permet également d’effectuer des tests d’auto-évaluation continue en licence pour préparer les examens par exemple.
En novembre 2017, à Abidjan – Côte d’Ivoire, une convention cadre a été signée avec UNISCIEL. Dans le cadre de cette convention, le déploiement de Faq2Sciences en Côte d’Ivoire et au Togo a été réalisé par UNISCIEL (avec quelques difficultés techniques locales). Une formation a été dispensée aux collègues marocains dans le but d’une installation au Maroc. Depuis, d’autres pays ont manifesté leur intérêt pour cette plateforme (Congo, Liban et Tunisie).
Ces différentes actions nécessitent des moyens importants pour, d’une part, assurer la formation des enseignants pour la création des questions et des ingénieurs pour assurer la maintenance de premier niveau, le bon fonctionnement de la plateforme et gérer les connexions et, d’autre part, acquérir des serveurs pour héberger la plateforme.